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PS Longeville Saint-Quentin
21 janvier 2009

communiqué national

La situation dans les prisons

La série de suicides intervenus depuis le début de l’année parmi la population carcérale interpelle de nouveau violemment sur les conditions humanitaires inqualifiables des prisons françaises. Face à cette situation qui a déjà provoqué par le passé plusieurs condamnations de la France par le Conseil de l’Europe et la Cour européenne des droits de l’homme, l’inertie de la Garde des Sceaux ne doit plus durer.

Cette situation alarmante appelle une intervention rapide et des changements radicaux dans la politique pénale et pénitentiaire de la France.


Après une augmentation de 20% du nombre de suicides dans les prisons en 2008, (2 fois plus fréquents qu’en Allemagne et en Angleterre et 3 fois plus qu’en Espagne), cette série dramatique (13 depuis le 1er janvier) confirme de façon sinistre la souffrance psychologique massive parmi les détenus des prisons françaises.


Le Parti socialiste dénonce :


  • l’inadéquation totale du suivi des délinquants nécessitant une prise en charge psychiatrique, en milieu carcéral d’abord, mais aussi hors des prisons. C’est en effet la question de la prise en charge globale des grandes pathologies et des comportements violents qui est posée, à la fois en terme de prévention, d’accompagnement et de soins.

  • les conséquences de la politique pénale qui conduit à une surpopulation sans précédent des  prisons françaises. L instauration des peines plancher et la systématisation de l’incarcération comme réponse pénale unique aux actes de délinquance, sans amélioration  des conditions carcérales et sans réflexion sur les peines alternatives, ne pouvait en effet que conduire à une situation intenable.

La politique gouvernementale continue depuis 2002 sur ce sujet porte une lourde responsabilité dans cette situation.

 

Le projet de loi pénitentiaire devra apporter les réponses à cette situation.

Valérie PECRESSE ignore la contestation : le Parti socialiste appelle à

la mobilisation

Alors que la contestation des mesures gouvernementales atteint son paroxysme dans les universités, Valérie PÉCRESSE continue de faire la sourde oreille.

Intervenant devant le Conseil National des Universités (CNU), la ministre s'est contentée d'acheter la paix sociale en promettant des moyens au CNU, et en faisant quelques concessions, totalement insuffisantes.

Le Parti socialiste rappelle que les deux tiers des responsables du CNU, et de nombreux conseils d'universités ont demandé le retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs. Dans un contexte de suppression d’emplois et où les charges nouvelles des universités ne sont pas compensées par les moyens nécessaires, de nombreuses universités seront conduites à alourdir le service d'enseignement de leurs personnels, faute de quoi elles ne pourront pas fonctionner correctement. Les inégalités entre les personnels selon les établissements et les disciplines risquent de se creuser fortement. Cela aura des répercussions sur la qualité de la formation dispensée aux étudiants, ainsi que sur le potentiel de Recherche de notre pays, lequel est également affecté par les suppressions d'emplois dans les organismes de recherche.

Par ailleurs, le décret fait référence à des dispositifs qui n'existent pas à l'heure actuelle. La mise en place de l'AERES* par la droite s'est traduite par une forte dégradation des conditions d'évaluation. Il est impossible d'accepter une réforme qui repose sur des procédures qui n'ont pas fait la preuve de leur sérieux. Pourtant les besoins des enseignants-chercheurs sont connus, il s'agit d'aligner leur service d'enseignement sur celui des autres grands pays de recherche, qui est sensiblement plus faible qu'en France.  Ainsi ils pourront avoir la possibilité de mener correctement leurs différentes missions.

Le Parti socialiste demande donc au gouvernement de réorienter le budget 2009 afin de créer des emplois scientifiques, et d'améliorer les conditions de vie et d'études des étudiants. Il maintient ses demandes précédentes, au premier rang desquelles un moratoire des réformes en cours et l'ouverture de négociations avec la communauté universitaire et scientifique.

Il appelle ses militants et élus à participer aux journées de mobilisation du 17 janvier pour l'ensemble de l'Éducation, du 20 janvier pour l'enseignement supérieur et la Recherche, et du 29 janvier, journée interprofessionnelle du privé et du public.

Parallèlement, il lance un processus de convention sur l'enseignement supérieur et la Recherche, ouvert à tous ceux qui partagent ses objectifs en faveur du développement des universités et de la recherche, au cours duquel un audit de la situation sera effectué, et des propositions seront déclinées au niveau européen, national et local pour offrir une alternative politique à la destruction en cours de nos universités et organismes de recherche.

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