Lecteur du RL désespéré sur l'édition du 17/3

J'ai reçu ce mail d'un de nos camarades.

Voici la lettre de protestation que je viens d’envoyer au Républicain Lorrain à la suite de la lecture de son édition du 17 mars.

Comme je n’ai pas de blog, ni d’autres moyens efficaces pour faire connaître l’impartialité de notre quotidien en défaveur de Ségolène Royal, je t'envoie cette lettre pour que tu fasses éventuellement connaître aux lecteurs de ton blog mon indignation, si tu l’estimes valable.

Très cordialement

Voici le texte de la lettre de protestation:

 Lecteur régulier du Républicain Lorrain, que je savais orienté politiquement à Droite ( ce qui est son droit ), mais qui, je le pensais, essayait d’être objectif en respectant l’impartialité dans la présentation de l’actualité, j’ai été fortement choqué et indigné à la lecture de l’édition de ce journal du 17 mars. 07

Je tiens en effet à dénoncer une impartialité exagérée en faveur de Sarkozy et un acharnement à dénigrer Ségolène Royal.

En effet, il suffit de lire la « Une » du RL de ce jour, avec ce gros titre : « Royal, grincement dans la campagne » et l’éditorial de Pierre Fréhel : « La claque », puis en pages intérieures « France » les articles : « Royal, la campagne se fait rude » et « l’immigration, projet contesté » (mais dans lequel finalement le RL approuve la proclamation de Sarkozy avec une photo sous-titrée : « Sarkozy…le chantre de la France éternelle »), pour être convaincu que les journalistes du RL ne traitent pas l’information dans le respect des opinions de tous leurs lecteurs. Cette présentation des faits, le choix d’en privilégier certains par rapport à d’autres sont très orientés politiquement.

 Pourquoi donner tant d’importance aux propos d’un Eric Besson, peu connu et largement désavoué au sein du Parti Socialiste ? Et pourquoi, en contrepartie, minimiser les propos de Simone Veil, si connue et estimée des Français ?

Je ne pensais pas que le RL pouvait se mettre si visiblement au service de Sarkozy. C’est déplorable et cela ne me donne plus envie d’acheter ce quotidien qui heurte mes convictions de démocrate.

Roland Dellinger