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PS Longeville Saint-Quentin
14 février 2010

Défense de l'école publique

reçu de Alain


Le SE-UNSA vient, avec une vingtaine de premiers partenaires de lancer

Un Appel National pour l’Ecole Publique

(http://www.appelpourlecolepublique.fr/)

 

Cette campagne va s’étaler sur plusieurs mois et s’achever le 19 juin prochain, date anniversaire du serment laïque de Vincennes de 1960. Pour autant cette pétition n’est pas pour nous un hommage ou une commémoration.

 

Une pétition citoyenne pour notre école publique

Nous ne voulons pas d’un modèle reposant sur des écoles de consommateurs, où serait cultivé le communautarisme culturel et social, et où le chacun pour soi et l’esprit de compétition régnerait en maître. Au contraire, nous voulons promouvoir une Ecole publique laïque et gratuite où les futurs citoyens apprennent le « vivre ensemble », et construire leur citoyenneté pour faire naître une société plus juste et plus solidaire.

 

Notre objectif : plus de 100.000 signatures

Pour réussir cette campagne, nous avons besoin de la mobilisation de tous les militant(e)s du SE-UNSA. Notre objectif est de dépasser le cap des 100 000 signatures en visant les 150 000. Nous pouvons atteindre cet objectif.

Nous allons collectivement y parvenir. Pour réussir ce pari, chacun d’entre nous doit se mobiliser et s’investir dans cette campagne.

 

Le « fil rouge » de notre activité militante

Il ne s’agit pas simplement, de signer, d’envoyer une lettre en ligne et de laisser faire le temps. Nous devons durant ces 5 mois faire campagne, faire de cette pétition, le « FIL ROUGE » de notre activité militante des prochains mois. Tous les secteurs et les branches, de l’équipe nationale aux équipes locales doivent s’impliquer.

 

Multiplier nos actions pour engranger les signatures

Toute occasion doit être exploitée pour recueillir des signatures et populariser notre action

- Conférence de presse avec nos partenaires

- lettre en ligne

- diffusion à tous nos carnets d’adresse personnels ou professionnels

- information individuelle en direction des collègues

- pétitions écrites dans les établissements, les IUFM..

- réunions d’information

- moments de signatures militantes avec nos partenaires sur les marchés, dans les lieux publics….

 

Le travail de recueil des signatures, notamment « papier », doit se mener sur le terrain. Ces signatures « papier » sont fondamentales car leur nombre montrera que nous avons bel et bien mené une campagne d’opinion et de proximité. Chaque militant, chaque équipe de militant(e)s doit se fixer des objectifs et mettre en œuvre les moyens les plus appropriés pour réunir le plus grand nombre de signatures.

 

1 adhérent X 2 signatures = Objectif atteint !

Si chacune de nos adhérents signe cette pétition, nous aurons atteint la moitié de notre objectif.

Si chaque adhérent du SE-UNSA  fait signer 2 personnes autour de lui…nous dépassons l’objectif national que nous nous sommes fixé….et comme nous ne sommes pas seuls à nous impliquer, le travail similaire de nos partenaires doit conduire à une large REUSSITE de cette initiative.

 

Nous avons 20 semaines pour montrer à l’opinion publique, aux élus, aux prétendants à l’élection présidentielle de 2012 que l’Ecole laïque compte encore de nombreux militants et que nos concitoyens y sont attachés.

 

Je compte sur chacun de vous pour réussir cette initiative.

 

Très amicalement

 

Christian CHEVALIER

Secrétaire Général du SE-UNSA

 

L’École publique, laïque et gratuite crée le lien social indispensable pour faire face aux défis d’un monde en crise. C’est elle, et elle seule, qui permet de garantir la cohésion sociale. Elle est pourtant aujourd’hui menacée par des choix politiques qui favorisent le privé et encouragent le consumérisme éducatif.

Redonnons la Priorité à l’École laïque !

Le service public et laïque d’éducation doit garantir à chaque élève une scolarisation de qualité sur tous les territoires. Il doit permettre à chacune et chacun, quelle que soit son origine culturelle ou géographique, quelle que soit sa condition, quel que soit son handicap, de bénéficier d’une éducation et de s’approprier « le vivre ensemble » dans un espace où la liberté de conscience est strictement respectée.

Aujourd’hui, le service public et laïque d’éducation n’est plus une priorité de l’état.

Les nombreuses décisions ministérielles le montrent :

  • les dizaines de milliers de suppressions d’emplois qui ne cessent de le frapper durement, le fragilisent en zone rurale et l’asphyxient en zone urbaine,
  • les aides publiques concédées aux établissements privés (à 95% catholiques) qui n’ont jamais été aussi élevées. Il s’agit de près de 7 milliards d’Euros octroyés chaque année par l’État, auxquels viennent s’ajouter les participations obligatoires versées par les collectivités locales,
  • la loi Carle qui amplifie le financement de la concurrence au service public et conforte la logique de « marché » scolaire,
  • la suppression de la sectorisation, qui transforme les parents d’élèves en consommateurs d’école,
  • le développement du privé par le plan banlieue, là ou les besoins du service public sont les plus criants, là ou la ségrégation sociale est la plus forte,
  • les accords « Kouchner Vatican » (qui remettent en cause les règles de collation des grades universitaires au bénéfice des instituts catholiques) ainsi que les projets de financement par l’état de l’enseignement supérieur privé.

Nous, signataires de cette pétition, refusons l’affaiblissement organisé par l’État, de notre service public et laïque d’éducation.
L’éducation n’est pas une marchandise. La liberté de conscience doit être respectée partout et pour toutes et tous. L’argent de tous doit cesser de financer les choix de quelques-uns.

Nous exigeons une orientation politique qui fasse clairement le choix de l’École publique, laïque et gratuite.

Nous réaffirmons qu’il n’y a qu’une École de la République.

Nous demandons que l’effort éducatif de la Nation soit réservé au développement de l’École de la Nation.

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Commentaires
M
il faut aussi dénoncer les accords lang-cloupet,la loi debré et toutes les lois de gauche et de droite de financement public des établissements privés.remettre à l'ordre du jour le mot d'ordre républicain "FONDS PUBLICS A L'ECOLE PUBLIQUE, FONDS PRIVES A L'ECOLE PRIVE"
PS Longeville Saint-Quentin
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